La Condition Publique

L’opulence de la Condition Publique a laissé la place à la pauvreté liée à la déprise industrielle
• La ville se renouvelle sur elle-même : elle puise en elle les forces nécessaires à sa vitalité
• Pour rayonner, il faut exister. La Condition Publique doit revivre pour créer de l’échange
• L’équipe projet doit être installée dès le début sur le site, car le chantier est sa première activité concrète
• Un lieu de production et d’échange est un lieu qui regroupe sur un même site travail et critique, création et diffusion
• La production est fragile : il faut montrer ce que l’on a produit là où on l’a produit
• Dans les anciens sites industriels, la trace la plus importante à transmettre est celle du travail
• La rue n’est pas un espace public ; elle est la cour des livraisons, des fabrications et des publics de la Condition
• Le bâtiment a essentiellement des problèmes de conformité : thermique, acoustique, électrique, sécurité
• Il faut faire entrer la lumière du nord dans les magasins de la Condition Publique, comme A. Bouvy l’avait déjà fait dans les parties publiques.
• Il faut monter sur la terrasse pour reprendre possession d’un sol naturel détruit par l’industrie
• Il faut monter sur la terrasse pour voir la ville

Dans un quartier où la main d’œuvre est désœuvrée, il faut montrer le travail du chantier et le travail de création
• La CP sera le lieu d un autre mode de production du bâtiment : le travail de mise en œuvre y sera montré
• L’atelier de chantier pour la cuisson des briques servira pour les travaux de la CP et pour la requalification du Pile
• Le chantier sera la première production, la première fabrique de la CP